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UnJourDesTextes

Jours 4, 5, 8 et 13 – Et si on faisait danser les mots

Pour les jours 4 et 5, @FromYukon nous a proposé des formes d’écriture un peu différentes. Il s’agissait d’être inventif tant sur le fond que sur la forme. La forme, oui, au sens propre et au sens figuré.

Un haïku pour le J4

Un haïku est un poème japonais court. Traditionnellement, il comporte 17 syllabes réparties de la façon suivante 5 / 7 / 5. En occident, nous les écrivons sur trois lignes pour respecter ce principe. Un haïku s’organise autour d’un mot relatif à une saison et permet de traduire notre sensibilité aux choses qui nous entourent.

Le thème choisi pour ce J4… est le printemps. Voici ma composition :

Les ombres dansent
Mon coeur est rempli de joie
Le printemps est là

Un caligramme pour le J5

Pour le J5, nous avons allié écriture et dessin afin de produire un caligramme. Je vous explique comment faire en 4 étapes :
Commencez par faire un joli dessin (pas trop compliqué !) au crayon à papier, sans trop appuyer le trait ;
Ensuite, écrivez un texte ou un poème en lien avec le dessin ;
Recopiez le en suivant les traits du dessin… il faut juste trouver la bonne longueur (pas si évident) ;
Enfin, effacez les contours du dessin afin que seuls les mots restent.

Un acrostiche pour le J8

Un acrostiche, c’est un poème qui cache un message, souvent écrit avec la première lettre de chaque vers.

Aimer comme par malice
Voyager au-delà des abysses
Ecouter les histoires de l’autre monde
Narrer ce qui rend l’âme vagabonde
Taire au contraire les secrets millénaires
Utiliser quelques métaphores légères
Rêver ostensiblement
Exister tout simplement

Au début, ça paraît dur. Mais, au final, c’est très amusant. Alors ? Vous vous lancez ? N’hésitez pas à partager sur twitter avec #UnJourDesTextes.

A l’initiative de @FromYukon, l’écriture quotidienne d’une série éphémère de textes #UnJourDesTextes, Pour occuper les journées et combler les envies d’écrire ! Y participe qui veut, au jour le jour, le temps que cela durera, aussi longtemps qu’il le faudra.

Une fable pour le J13

Tant le soleil dans le ciel d’azur brillait
Que veste et  chapeau lui firent ôter
Toute en légèreté une bise soufflait
Qui à plusieurs reprises le fit éternuer

En Avril ne te découvre pas d’un fil

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