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Haute-Garonne

Toulouse, balade en bord de Garonne

S’il est une promenade fétiche des toulousains, c’est bien celle des bords de Garonne. Pour ma part, j’aime y aller lors de ma coupure déjeuner, dès qu’un rayon de soleil pointe le bout de son nez… ou pas. Au soleil couchant, c’est également un lieu qui a beaucoup de succès, alors que les bâtiments se reflètent dans le fleuve, virant du rose (couleur par excellence de la ville) à l’orangé. « Toulouse, une fleur de corail que le soleil arrose », c’est ainsi que Claude Nougaro rendait hommage à sa ville.

Mais avant toute chose, souhaitons un joyeux anniversaire au collectif de blogueurs EnFranceAussi qui fête ses 10 ans en ce mois de juin, l’occasion pour notre communauté de vous offrir une ronde d’articles ! Chaque jour, un blogueur différent vous partage ses coups de cœur. Pour ma part, je vous invite sur les bords de la Garonne, tantôt translucide, tantôt boueuse, tantôt sage, tantôt fougueuse.

Toulouse, rive droite

Ce côté de la Garonne réserve bien des surprises : une usine hydroélectrique, une écluse, des ruelles étroites, des places très animées, des points de vue emblématiques de la ville rose et une belle promenade sous le couvert de beaux érables.

La chaussée du Bazacle

Je vous propose de démarrer notre balade sur la promenade du Bazacle, à côté du pont des Catalans. Elle nous offre une première jolie vue sur la rive droite de Toulouse, une rive où le dôme de Lagrave domine constituant un véritable repère visuel. J’aime venir le contempler et le voir se refléter dans les eaux du fleuve. C’est d’ailleurs le monument le plus photographié de la ville ! Nous irons le découvrir un peu plus tard, mais en attendant, continuons de longer la Garonne par sa rive gauche.
Une chute d’eau attire d’emblée l’œil : elle barre la Garonne sur toute sa largeur. On l’appelle la chaussée du Bazacle. Il s’agit en fait d’un gué, naturel autrefois, aménagé ensuite. Car ici, le fleuve change de direction et la hauteur d’eau y est plus faible qu’ailleurs. Selon les saisons, l’eau est ici fougueuse ou sage. En décembre 2022, la chaussée s’est même presque retrouvée à sec, une image très inhabituelle.
A cet endroit, des moulins ont été installés dès le 11ème siècle ; ils produisaient de la farine. En 1891, l’activité change et c’est une usine hydroélectrique qui prend place, toujours en activité aujourd’hui. Ce bâtiment en brique, qui accueille l’espace EDF Bazacle, se visite. On peut y découvrir l’usine certes, mais pas que. Il y a aussi une passe à poissons ; un hublot d’observation a même été installé spécialement. Enfin, expositions et animations pour petits et grands y sont organisées très régulièrement.

De la Garonne au canal

A quelques mètres de l’usine hydroélectrique, c’est un canal qui se jette dans la Garonne. Ici débouche le canal de Brienne qui fait la jonction avec le canal du midi et le canal latéral à la Garonne. Il fut creusé en 1768, l’idée était de rendre le centre ville accessible par voie d’eau et de le relier aux deux autres canaux. Une écluse assure la jonction avec la Garonne, l’écluse Saint Pierre . Elle doit son nom à l’église située tout proche, Saint Pierre des Cuisines, aujourd’hui transformée en auditorium. Lors de son inauguration, le canal portait lui aussi le nom de Saint Pierre, mais il fut rebaptisé « canal de Brienne » pour honorer l’un des commanditaires de cette jonction (avec Pierre-Paul Riquet), Monseigneur Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse.

Les quais sont bordés de maisons à un étage, recouvertes de briques, avec de hautes fenêtres rectangulaires. Et voici la rue de la Boule, une ruelle étroite qui débouche sur le quai Saint Pierre . Elle est surmontée d’un fronton en pierre du 17ème siècle, recouvert de stuc, représentant deux captifs enchaînés encadrant les blasons des royaumes de France et de Navarre. Ça reste assez énigmatique pour moi…

De la place Saint Pierre au Port de la Daurade

Le premier pont que nous croisons, le pont Saint Pierre, débouche sur une place éponyme très connue (et courue) des étudiants qui s’y retrouvent en fin de semaine. S’il était autrefois en bois, il présente aujourd’hui une armature métallique et des piliers en pierre ; des lampadaires de style « un peu vieillots » y sont installés, lui donnant un joli cachet.
Depuis 2022, il est fermé à la circulation l’été et réservé aux piétons et cyclistes. Il est alors décoré d’une fresque très colorée ; tables et chaises longues y sont installées. La question de la pérennisation de ce dispositif est actuellement à l’étude. N’hésitez pas à vous y arrêter quelques instants, il offre de jolies vues sur la Garonne et ses berges. Pour moi, ce sont même les plus belles.

A partir d’ici, on peut choisir de se promener en bas sur les berges de la Garonne au plus près de l’eau ou de rester en hauteur en suivant le quai Lucien Lombard. Les deux solutions sont très agréables. En été, mieux vaut rester en hauteur et sous les arbres car le soleil tape fort et le mur de digue de plusieurs mètres de haut renforce encore cette chaleur. Le reste de l’année, les berges sont un endroit très sympathique pour profiter des rayons du soleil ou tout simplement pour admirer le paysage.
Si vous choisissez de rester sur le quai, vous pourrez profiter de l’ombre des érables et longer à nouveau de jolis immeubles recouverts de briques; plusieurs possèdent des balcons fleuris et des volets en bois bleu pastel, une teinture qui fit un temps la richesse du Lauragais et de la Lomagne gersoise. Vous croiserez une nouvelle rue Étroite, d’ailleurs, tel est son nom ; elle est encore plus étroite que celle de la Boule et enjambée par une façade d’immeuble, sans rien d’autre à l’arrière, avec des fenêtres ouvertes sur le ciel.

Le quai débouche sur le port de la Daurade. Aujourd’hui, difficile de s’imaginer que ce fut autrefois un port, si ce n’est que c’est d’ici que partent les bateaux promenades. Une pelouse invite à la détente, un parc de jeux pour enfants a été installé, avec comme un clin d’œil à l’ancien port, un petit bateau en bois. Du passé, il reste toutefois quelques traces. Une guinguette, les Pêcheurs de sables », est installée dans le mur de soutènement du quai. Son nom fait référence à un ancien métier : des « pêcheurs » allaient sur des barques récolter du sable dans le fleuve, sable qui, ensuite mélangé à la chaux, permettait d’obtenir du ciment. Le lieu où est installé cette guinguette avait aussi une fonction très particulière. Le local, « enterré » sous le quai, était en fait une glacière… où étaient entreposés les noyés.

De l’autre côté du port se trouve la Basilique Notre Dame de la Daurade . C’est l’une des plus vieilles églises de Toulouse. Elle a une allure bien particulière. On la reconnaît facilement à sa physionomie trapue dépourvue de clocher, avec sa façade qui ressemble à un temple… elle a été édifiée au Vᵉ siècle sur les vestiges d’un ancien temple. Elle était décorée de mosaïque à la feuille d’or, d’où son nom, des mosaïques qu’auraient contemplées les rois Wisigoths. Elle abrita au IXᵉ siècle un monastère bénédictin. Elle a subi par la suite de lourds travaux : en 1703, sa coupole qui menaçait de s’effondrer a dû être reconstruite.
Attention, l’entrée, plutôt discrète, se situe sur le côté. L’intérieur est magnifique : des plafonds peints, de nombreux tableaux… et surtout une étonnante Vierge Noire. C’est ici que, tous les ans, le 3 mai, a lieu la messe de l’Académie des Jeux Floraux : les fleurs en métal qui sont remises comme prix aux lauréats du concours littéraire sont bénites par la Vierge Noire, protectrice de la ville et des futures mamans. La Vierge Noire possède de nombreux habits offerts depuis le 18ème siècle par les fidèles. Elle est changée au rythme du calendrier liturgique par sa camériste, une fonction qui se transmet de femme en femme. Sur la photo, elle porte un magnifique ensemble vert brodé d’or confectionné spécialement pour elle par un maître tailleur de Saragosse.

Depuis le quai de la Daurade, jetez un œil au pont Neuf et vous découvrirez dans un de ses dégueuloirs un petit bonhomme rouge coiffé d’un chapeau pointu… ou plutôt d’un bonnet d’âne. C’est l’œuvre de James Colomina, dont l’atelier se situe un peu plus loin. Et c’est bien un écolier puni qu’il a ainsi représenté, comme un hommage aux personnes différentes, isolées, marginalisées, finalement stigmatisées malgré elles.
Quant au Pont Neuf…, c’est le plus ancien pont de Toulouse ! Sa construction remonte au milieu du 16ème siècle et doit son nom au fait, qu’à l’époque, il a remplacé un autre pont détruit lors d’une crue. Personnellement, je trouve que c’est le plus beau de Toulouse, beau le jour et encore plus de nuit sous les projecteurs qui le mettent bien en valeur.

De la Garonnette à la Chaussée Saint-Michel

Je suis presque tombée dessus par hasard, un jour où je flânais dans le coin. Je me demandais bien ce que ce « filet d’eau » qui serpentait sur le trottoir venait faire ici. En le suivant, je parvenais à une énorme porte étanche destinée à protéger le quartier des crues de la Garonne. Ici coulait autrefois la Garonnette, bras secondaire de la Garonne qui contournait l’île de Tounis, une île sur laquelle s’était développée une activité économique importante ; il y avait des abattoirs, des tanneries, des moulins… Mais son débit s’est réduit lorsque les moulins ont fermé. Ce bras a finalement été comblé en 1954. Et c’est en 2007 qu’a été réalisé ce filet d’eau pour rappeler l’existence de la Garonnette. Côté Garonne, en contrebas du pont Neuf, on peut encore voir le pont qui l’enjambait.


Empruntons maintenant le pont du halage de Tounis, un pont étroit qui sépare la Garonne et la chaussée Saint Michel. Il permet de rejoindre le pont Saint-Michel, mais avant de regagner la rive gauche, je vous suggère de descendre sur l’ilot de Banlève et de vous rendre à son extrémité, à la pointe d’Ina, après l’écluse ; il y a une jolie vue Toulouse et une table d’orientation.

Toulouse, rive gauche

Il est désormais temps de changer de rive. De ce côté-ci, le fleuve est dominé par le dôme de la Grave, un ancien hôpital. A ses côtés, les Abattoirs ont été transformés en musée d’Art Moderne et les jardins à l’arrière donnent accès au fleuve. Un peu plus au sud, la prairie des Filtres descend doucement jusqu’au bord de l’eau. C’est un lieu de détente et de festivités.

Des Filtres et un château d’eau

Une fois traversé la Garonne par le pont Saint Michel, nous voilà donc sur la rive gauche, l’occasion d’aller se détendre ou se poser un petit moment dans un bel espace vert qui s’étire en bord de fleuve jusqu’au pont Neuf. C’est la Prairie des Filtres. Mais pourquoi ce nom ? Tout simplement, parce qu’à cet endroit se trouve le système de pompage et de filtre de l’eau de la Garonne qui sert à alimenter les fontaines toulousaines.
C’est un lieu qui a connu des destinées bien différentes : pâturage pour le moutons, puis terrain d’entraînement des joueurs de rugby du Stade Toulousain, terrain d’atterrissage pour les avions au début du siècle. Aujourd’hui, c’est un lieu de détente prisé des toulousains qui s’anime tout particulièrement l‘été avec une plage de sable installée pour la saison, mais aussi à l’occasion de concerts ou autres manifestations festives.

Prairie des Filtres vue depuis la rive droite

A l’extrémité de la Prairie des Filtres et du Pont Neuf se trouve une tour toute ronde coiffée d’un petit dôme, c’est la Galerie du Château d’eau. C’est un lieu culturel fondé en 1974 par Jean Dieuzaide, photographe toulousain. C’était alors la première galerie publique dédiée à la photographie. Elle abrite un espace documentaire important et accueille des expositions de photographies. Il ne faut pas hésiter à y entrer, vous y découvrirez la roue à aube qui pompait l’eau.

Deux hôpitaux et un port

En face du Château d’eau se trouve l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, un magnifique bâtiment qu’il faut plutôt admirer depuis le pont neuf pour voir sa longue façade en brique (encore un bâtiment très prisé des photographes, lorsqu’il se reflète dans la Garonne, de jour mais aussi de nuit). Situé sur le chemin de Compostelle, il accueillait autrefois des pèlerins. Aujourd’hui, ses bâtiments abritent essentiellement des services administratifs. Une partie peut se visiter, notamment les grandes salles (salle des Pèlerins et salle des Colonnes), le jardin, le Musée des Instruments de Médecine et le Musée d’Histoire de la Médecine.

Accolé à l’Hôtel-Dieu, côté Garonne, on peut voir les restes d’une pile du pont de la Daurade. Construit au 12ème siècle, c’était un important ouvrage d’art, couvert et fortifié. Fragilisé par les inondations répétées, il fut remplacé par le Pont Neuf en 1632.

Comme la rive droite, la rive gauche avait aussi son port. Pour le découvrir , il faut enfiler la rue Charles Viguerie sur le côté de l’Hôtel Dieu jusqu’à voir sur sa droite des portes en fer forgé dentelé. Elles débouchent sur une place en arc de cercle. C’est ici que se tenait le Port Viguerie.Il desservait le quartier Saint Cyprien. L’espace a fait l’objet d’une belle restauration pour devenir un lieu de promenade en bord de Garonne. Un lieu qui permet de prendre conscience des risques d’inondation, la promenade longeant une haute digue entrecoupée d’énormes portes étanches. Même si la dernière grande crue remonte à 1875, le fleuve fait l’objet d’une surveillance permanente. Avec une hauteur de plus de 8 mètres, la crue du 23 juin 1875 a fortement marqué la ville ; la totalité des ponts à l’exception du Pont Neuf avaient été détruits, la digue qui protégeait le quartier de Saint-Cyprien avait cédé entraînant de nombreux décès.
Si vous venez en été, vous pourrez profiter de la Grande Roue installée sur le port et jouir d’une belle vue.
Du port, je vous conseille de revenir sur vos pas pour grimper sur la digue et d’en redescendre au niveau du Pont Saint Pierre afin d’emprunter un passage qui passe sous la route et mène directement à un endroit qui nous a fait de l’œil depuis la rive droite.

Nous voilà devant le dôme de la Grave, un dôme qui s’impose comme un marqueur, un repère. Ce bâtiment est un ancien hôpital, l’Hôpital de la Grave, une véritable institution pour les toulousains. Il tire son nom des gravières situées à proximité. Il existe depuis le 12ème siècle, a été un lieu d’accueil des misérables et des malades de la peste au 14ème siècle. Il devient véritablement « hôpital » au 19ème siècle et a accueilli des patients jusqu’au début des années 2000. C’est désormais un centre de soins de jour et de recherche. Depuis septembre 2022, la chapelle est ouverte aux visites, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de la découvrir.

Des Abattoirs devenus musée

Encore une fois, revenons sur nos pas pour revenir en bord de Garonne. Une passerelle piétonne a été installée le long de l’hôpital de La Grave. Elle permet de passer au plus près de la chaussée du Bazacle et permet de rejoindre le jardin Raymond VI où se trouvent les anciens abattoirs. Ils ont été transformés en musée d’art moderne et contemporain. J’aime beaucoup la manière dont ce bâtiment construit en 1830 a été mis en valeur. L’intérieur accueille régulièrement des expositions temporaires. La dernière que j’ai visitée était celle dédiée à Nikki Saint Phalle avec une très belle mise en scène de ses œuvres. Si vous n’aimez pas l’art moderne, vous pourrez a minima voir quelques œuvres de Fernand Léger exposées dans le jardin.
Dans le jardin Raymond VI, il y a aussi de magnifiques remparts à voir, tout de brique, un long mur ponctué de tours rondes, assez massives. La tour Taillefer, en bord de Garonne, est la plus imposante, dominant la Garonne du haut de ses 35 mètres. Cette fortification remonte au Moyen-Âge ; il s’agissait alors de protéger la ville des menaces anglaises. Des remparts qui ont bénéficié ici d’une belle restauration.

Pour revenir à notre point de départ, deux solutions : soit suivre la promenade du Docteur Charles Rose qui longe le fleuve et retraverser la Garonne par le pont des Catalans ; soit revenir un peu en arrière pour emprunter le pont Saint Pierre, qui en été est réservé aux piétons et cyclistes et où sont aménagés des espaces de détente.

Deux derniers clins d’œil

Je ne pouvais pas terminer cet article sans vous partager quelques photos de la Garonne de nuit. ça ne vous donne pas envie de venir, là, tout de suite ?

« Ici commence la Garonne », un message disséminé dans la ville sur les avaloirs d’eau de pluie. Non, les toulousains n’ont pas pris le melon 🙂 . Il s’agit en fait d’un message destiné à sensibiliser les gens sur l’importance de ne pas jeter ses déchets par terre (notamment les mégots), car ceux-ci ont alors de grandes chances de finir dans la Garonne !

Le coin pratique

Pour fêter les 10 ans d’EnfranceAussi, les blogueurs vous offrent ce mois-ci une ronde d’articles à découvrir : hier Christine nous a proposé une baignade aux Embiez ; et demain, Pierre nous emmène dans la campagne alsacienne.

Epinglez-moi !

14 comments
  1. Claire

    Chouette article! On passe a Toulouse en Juillet donc je garde ton article sous le coude pour une idée de balade ?

  2. Sylvie

    Bien-sûr que ton article donne envie de faire cette belle balade !
    Je n’habite plus Toulouse mais j’aime toujours autant cette ville au charme indéfinissable.

  3. Emmanuel

    Nous avons passé une demi-journée à Toulouse en février dernier et j’avais déjà visité la ville il y a une dizaine d’années. S’il est vrai que nous nous sommes contentés des lieux les plus connus, tu ouvres la porte à d’autres lieux plus « secrets ». On avait vu rapidement le canal du midi, et à vrai dire, cela semble être une balade enchanteresse !

    On espère bien y revenir et je prendrais note de tes conseils !

    1. Renée

      Merci Emmanuel. Effectivement, une demi-journée, ça a du être un peu juste. N’hésite pas à y rester tout un week-end la prochaine fois ?

  4. Delphine

    Rhalala, tous ces souvenirs qui remontent à la surface ! Ces soirées passées à la Daurade à refaire le monde avec les copains et copines de promo, les promenades sur le quai Lucien Lombard (mon préféré), le farniente à la prairie des filtres ! Il va falloir que je repasse à Toulouse parce qu’il y a eu quand même pas mal de nouveautés en 20 ans (le pont Saint-Pierre en mode piéton l’été, j’approuve !). Et dire que j’habitais pas loin de la pointe d’Ina et que je n’en avais jamais entendu parler (ou bien est-ce un aménagement récent ?). Bref, merci pour cette jolie balade le long de la Garonne qui réveille en moi de beaux souvenirs.

  5. Pierre

    Ahh Toulouse, je n’ai pas encore pu visiter la ville (seulement passé par le train de Carcassonne à Bordeaux). Merci pour ton petit reportage qui donne bien envie de s’y rendre !

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