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Quatre jours pour découvrir Berlin

Quatre jours pour découvrir Berlin, un vieux rêve. Et pourtant, tant d’années sont passées depuis mes études d’allemand sans que je n’ai l’occasion de découvrir cette ville. Ce séjour, même s’il fut rapide, m’a apporté beaucoup de joie : celui de renouer avec la langue allemande, un peu tombée aux oubliettes depuis mon installation dans le sud-ouest, celui de visiter cette ville emblématique avec ses musées, ses parcs, son histoire tellement particulière dont elle garde les stigmates. Voici donc le récit de 4 journées passées à déambuler dans les principaux endroits, une introduction qui appelle à un retour…

Du Reichstag à la Potsdamer Platz

Ou des symboles historiques au modernisme urbain…
Berlin Tegel, un nom d’aéroport mythique, en sursis, il fermera quelques mois après notre passage. Le survol avant l’atterrissage nous montre une région très verte, recouverte de larges forêts et de lacs. Me voilà enfin à Berlin. J’appréhende un peu de m’exprimer, mais les premiers mots échangés me rassurent. Je retrouve vite mes marques. Premiers mots pour acheter la Welcome card, au guichet, l’accueil est très sympathique. Nous voilà donc en possession de notre sésame pour découvrir la capitale.

Nous regagnons la Hauptbahnhof en bus et partons à pied explorer le secteur. Le quartier autour de la gare est en chantier. Nous traversons la Spree par une passerelle pour piéton. Ce premier contact avec Berlin est un peu déstabilisant. Il y a beaucoup de grands espaces verts vides bordés de bâtiments modernes . Nous passons devant la chancellerie ; le bâtiment donne l’impression d’être posé au milieu de nulle part. A quelques encablures de là, nous découvrons le Reichstag, bâtiment emblématique en pierre du 19ᵉ siècle. Les quatre tours d’angle symbolisaient à l’époque les quatre royaumes de l’empire allemand : la Bavière, la Saxe, la Prusse et le Wurtemberg. Ce qui attire l’attention, c’est surtout sa coupole en verre. Elle remplace la coupole originelle, en verre et métal, qui a disparu lors de l’incendie de 1933. C’est a priori une visite à ne pas manquer et très courue… tellement courue que je m’y suis prise trop tard pour réserver l’entrée. Il est depuis 1999 le siège du gouvernement allemand.

De là, nous rejoignons la porte de Brandebourg, un symbole fort de Berlin, aujourd’hui celui de l’Allemagne réunifiée, autrefois, celui du triomphe de la paix sur les armes. Quelle drôle de symbole pour cette porte qui, au moment de la construction du mur de Berlin, en 1961, s’est retrouvée en « no man’s land » côté RDA (République Démocratique Allemande, l’Allemagne de l’Est). À sa construction en 1791, elle faisait partie des 18 portes du mur d’enceinte de la vieille ville. C’était probablement la plus imposante, l’architecte s’étant inspiré du Panthéon à Athènes. À son sommet trône un quadrige en cuivre représentant la déesse de la Victoire surmontée de l’aigle prussien, quadrige démonté par Napoléon en 1806… puis récupéré en 1815 lors de la défaite des troupes napoléoniennes. C’est depuis cette époque que la place située à l’arrière se nomme la Pariser Platz en lien avec la signature du traité de Paris. Une place, elle aussi chargée d’histoire car elle fut entièrement détruite faisant partie du « no man’s land ». Elle a été reconstruite en 1990 après la réunification. Aujourd’hui, c’est un lieu très animé, il s’y passe toujours quelque chose, un lieu où les gens viennent s’exprimer, un lieu de célébration.

Direction ensuite le mémorial de l’holocauste. À quelques pas des monuments emblématiques de Berlin, voilà un lieu qui interpelle, qui interroge, qui fait froid dans le dos. C’est une forêt de blocs de béton de différentes hauteurs, un labyrinthe de 2711 stèles sombres où l’on se perd. C’est gris, étroit, triste comme le souvenir qu’il commémore, le génocide perpétré par les nazis à l’encontre des juifs. Aucun panneau d’informations ne figure sur le site ajoutant au côté sombre. Petit à petit, on est comme englouti par ces blocs, perdant nos repères. Un escalier invite à plonger dans ce moment sombre de l’histoire. Il débouche sur une salle dans laquelle sont exposées des documents provenant de familles de victimes. On en ressort oppressé.

De l’autre côté de la route se trouve un immense espace vert, le Tiergarten, un lieu bienvenu après cette visite perturbante. Il offre une belle promenade dans la verdure. Il est immense, le bruit de la ville y est étouffé. Ancien domaine de chasse, c’est aujourd’hui le plus grand parc urbain au monde ! Pratiquement au milieu du parc trône la colonne de la victoire, autrefois située devant le Reichstag, puis déplacée ici en 1938. Si de grands axes traversent le Tiergarten, il y a aussi de nombreux petits chemins qui rejoignent plusieurs plans d’eau, ou encore le LandWehrkanal et la Spree. C’est là d’ailleurs au bord de la Spree que se situe le château de Bellevue, résidence du président de la république depuis 1994.

Nous terminons cette première demi-journée à la Potsdamer Platz, encore un ancien « no man’s land » ; on trouve d’ailleurs des restes du mur de Berlin qui coupait la place en deux. C’est aujourd’hui un des rares endroits de Berlin où les buildings sont autorisés. Il y a le Sony Center, avec sa façade en verre et son chapiteau en verre et acier qui a des allures d’immense palmier. À la nuit tombée, ce « palmier » change de couleurs, passant du bleu au rose.

Cette première demi-journée nous a plongé dans un Berlin historique et un Berlin verdoyant. Il y a beaucoup de gens qui circulent à vélo, les trottoirs sont souvent très larges. L’impression d’être dans une grande ville, mais beaucoup moins bruyante. Je suis déjà emballée !

Au cœur de Berlin, l’île des musées

Ce matin, le soleil est au rendez-vous. Nous décidons de prendre le bus pour rejoindre Berlin Mitte et l’Alexanderplatz et profiter de la vue… pas vraiment une bonne idée. Il est blindé !
Cœur du Berlin Est au temps de la RDA, Alexandersplatz est surprenante. Elle reste marquée par les constructions de cette époque, des bâtiments imposants, rectangulaires, hauts, une horloge étonnante sans oublier la Fernsethturm.
Aujourd’hui, certains de ces bâtiments arborent d’immenses surfaces vitrées (ah les jeux de miroir pour les photos !) ; au centre trônent de petits chalets en bois, comme ceux des marchés de Noël. La différence d’échelle est énorme. Alexanderplatz, c’est aussi une station ferroviaire importante : des rames jaunes, bleues, rouges viennent donner de la couleur à cette place très minérale. Tout autour, l’espace est encore en chantier. C’est assez impressionnant.
Mais revenons sur cette étonnante horloge : il s’agit d’un large cylindre métallique perché sur un pilier de 2,70 m de hauteur. On ne peut pas la rater ! elle donne l’heure dans le monde entier. Le cylindre est divisé en 24 faces qui correspondent chacune à un fuseau horaire. Ainsi, cette « Weltzeituhr », est, comme son nom l’indique, véritablement mondiale : elle est capable de donner simultanément l’heure à Berlin, San Francisco ou encore Tokyo… À son sommet, on trouve aussi une représentation du système solaire et de la trajectoire des différentes planètes qui tourne en continu. Construite en 1969, elle est en fait un clin d’œil à la colonne Urania et à son horloge installées ici même dans les années 20 par l’horlogerie éponyme.

Autre symbole de la RDA, la Fernsehturm. Avec ses 203 mètres de haut, c’est l’édifice le plus haut de Berlin. De la plateforme d’observation, nous dominons tout Berlin jusqu’aux aéroports de Tegel et Schönefeld. D’un côté, la vue porte sur l’ex-Allemagne de l’Est avec ses longues et larges avenues bordées de bâtiments rectangulaires. De l’autre, la vue plonge dans le centre historique de Berlin, l’île des musées, la cathédrale.

En redescendant, c’est justement vers l’île aux musées que nous nous dirigeons. Museum Insel, un drôle de nom pour une île. Il est vrai qu’ici se trouvent de magnifiques et anciens bâtiments, parmi lesquels la cathédrale et pas moins de cinq musées. C’est le plus grand complexe de musées au monde… autant dire qu’il va falloir faire un choix ! Nous avons opté pour le Pergamon. Passionnée par la Mésopotamie, je voulais voir la porte d’Ishtar, l’une des portes de la ville de Babylone. Vieille de 2600 ans, elle fut construite sur ordre du roi Nabuchodonosor et dédiée à la déesse Ishtar, déesse de l’amour, de la guerre, de la vie et de la mort. Elle a été dégagée puis reconstituée au musée de Pergame. Elle est constituée de briques glaçurées bleues, un bleu éclatant réalisé à base de lapis-lazuli. Elle est immense, haute de 23 mètres, décorée d’animaux en reliefs, dorés, tels que des dragons, taureaux ou lions. Je suis vraiment impressionnée par cette reconstruction qui permet d’imaginer la grandeur de la ville.

Dans ce musée, il y a bien d’autres trésors, comme la porte qui permettait d’accéder au marché de Millet, une ville grecque située aujourd’hui en Turquie. Mais le musée, en travaux, était en grande partie fermé. Pour compenser, une exposition a été installée dans un bâtiment tout proche, « das Panorama ». Il s’agit d’une immense salle circulaire plongée dans le noir. Au centre se trouve comme un échafaudage où le public est invité à grimper. C’est alors que la salle se réveille, révélant la ville de Pergame au temps de l’empire romain, au 2ᵉ siècle après Jésus-Christ. Sous nos yeux, les habitants s’affairent à leurs occupations, marchands, sculpteurs… On est littéralement plongé dans le quotidien de cette ville, assistant du lever au coucher du soleil à la vie de ses habitants. Pour parvenir à ce résultat, des milliers de photos ont été assemblées et projetées au milieu des chefs d’œuvres de la collection Antique du musée.
Il y a bien d’autres richesses à découvrir dans les autres musées de l’île, la Alte Nationalgalerie dédiée aux sculptures et peintures du 19ᵉ siècle, l’Altes Museum consacré aux antiquités, le Neues Museum où se trouve le célèbre buste de Néfertiti, enfin le Bode-Museum qui expose des sculptures européennes et byzantines du Moyen Âge au 18ᵉ siècle. Il faudra revenir…

À l’une des extrémités de l’île se trouve la cathédrale, Berliner Dom, qui est la plus grande église protestante allemande. Elle se remarque par son imposante coupole. Surmontée d’une croix en or et les quatre tours situées aux extrémités du bâtiment. L’intérieur est à l’image de son architecture, fastueux tout en dorures et sculptures, autel et fonts baptismaux en marbre… C’était le souhait de l’empereur Frédéric Guillaume II qui, à la fin du 19ᵉ siècle, fit remplacer l’ancienne cathédrale, beaucoup plus sobre, par un édifice qu’il voulut tout en faste et inspiré de la basilique Saint Pierre de Rome et la cathédrale Saint Paul à Londres. À l’intérieur, dans la crypte des Hohenzollern, reposent plus d’une centaine de cercueils. La cathédrale est véritablement un bâtiment emblématique de Berlin, reconnaissable de loin par sa coupole. Personnellement, je l’ai trouvée trop chargé.

Pour clôturer cette belle journée, nous prenons place dans un bateau pour une petite balade d’une heure sur la Spree depuis Nikolaïviertel, en contrebas de la cathédrale. La croisière longe l’île des musées et va jusqu’au Bundeskantzleramt. Si j’ai apprécié de pouvoir me poser un peu, j’ai trouvé dommage que le bateau fasse un aller-retour. Il y a quelques jolis points de vue, mais je m’attendais à mieux.

Château et grand boulevard

Imaginez en plein Berlin, un château et son parc, immense. Charlottenburg était l’une des plus grandes résidences des rois prussiens construite à la fin du 17ᵉ siècle sur commande de la reine Sophie-Charlotte. Il portait alors le nom de château de Lietzenburg. Il fut agrandi quelques années plus tard lorsque Frédéric III fut sacré roi de Prusse… et devint Frédéric Ier. Le lieu pris le nom de « Charlotte » au décès de la reine Sophie-Charlotte.

Si aujourd’hui nous découvrons un magnifique bâtiment, il faut savoir qu’il fut en grande partie détruit pendant la seconde guerre mondiale, puis reconstruit. Une fois franchi un portail encadré de deux gladiateurs, on accède à la cour d’honneur, une vaste esplanade pavée au milieu de laquelle trône la statue équestre de Frédéric Ier. De l’extérieur, le bâtiment m’a bien plu avec sa façade en pierre en forme de u ; il est surmonté en son milieu d’une coupole sur laquelle a été érigée une sculpture dorée baptisée Fontana.
Par contre, à l’intérieur, le style est tout autre, très chargé, sombre. Les différents appartements sont lourdement décorés. J’ai été particulièrement étonnée par le cabinet de porcelaines, une pièce entièrement dédiée à la porcelaine de Chine et du Japon… des objets en porcelaine variés qui recouvrent intégralement les meubles mais aussi les murs ! C’est très étrange.
J’ai nettement préféré le parc à l’arrière du château. Bordée par la Spree, il a des accents de jardin à la française à proximité du château. Mais très vite dès qu’on s’éloigne un peu, il prend des airs de nature sauvage avec des petits chemins, des ruisseaux et de jolis ponts, des mares peuplées de canards, hérons, foulques, une multitude de petits oiseaux. Il y a aussi un parc avec des moutons.

Après cette parenthèse de verdure, nous avons regagné le centre commerçant de Berlin, le Kurfürstendam. C’est « la rue commerciale » de Berlin, longue de 3,5Km. Nous n’en ferons qu’un petit bout à proximité de la fameuse porte des éléphants, entrée du zoo. Si on poursuit dans la Tauentzienstrasse, on trouve le KaDeWe (pour Kaufhaus des Westens). C’est le plus grand magasin d’Europe après le Harrod’s londonien. Créé en 1907, on y trouve tout. Il est réputé pour son dernier étage où se situe une épicerie fine et des stands gastronomiques. Avec plus de 1000 places assises, c’est le plus grand restaurant de Berlin. C’est sympa d’y passer pour l’ambiance ; par contre, difficile d’accéder au point de vue à travers la coupole vitrée.
C’est dans ce quartier que se trouve aussi l’église du souvenir, la Kaiser Wilhem Gedächtniskirche, consacrée à l’empereur Guillaume Ier. Si l’extérieur est très endommagé, à l’intérieur, il y a une magnifique voûte en mosaïque. Par contre, une tour moderne a été juxtaposée à l’église et je trouve ça vraiment dommage.

Un mur devenu symbole de liberté

Nous clôturons notre découverte de Berlin par East Side Gallery, endroit emblématique s’il en est. Mais avant de rejoindre cette galerie à ciel ouvert, nous passant devant un curieux pont qui enjambe la Spree, l’Oberbaumbrücke. C’est qu’il a une allure un peu spéciale avec ses arcades, ses deux étages (l’un pour le métro, l’autre pour les piétons, les cyclistes et les voitures) et ses deux tours aux chapeaux pointus. Construit en brique, il se distingue des bâtiments qui l’entourent par sa couleur – il est en brique – et aussi par son style néogothique. Je ne m’attendais pas à trouver un tel édifice ici.
Mais ce style a une explication : il a été construit pour remplacer deux ponts en bois afin d’y faire passer le métro. Les deux tours médiévales rappellent que c’était à l’origine un poste de péage. Elles sont aujourd’hui chapeautées de deux girouettes représentants l’ours berlinois et l’aigle prussien.

Nous descendons ensuite au bord de la Spree pour regagner ce morceau de mur appelé «East Side Gallery». C’est le plus long morceau de mur conservé ; il a été recouvert d’une centaine de fresques en 1989 après « la chute du mur ». C’est un endroit très couru, aussi nous avons choisi de nous y rendre en début de matinée poir pouvoir s’en approcher tranquillement.  Il y a les fresques très connues qui attirent énormément de monde, comme le « Baiser fraternel socialiste » entre Brejnev et Honecker ou encore « Test the Rest », la Trabant traversant le mur et dont la plaque d’immatriculation porte la date symbolique de la chute du mur, le 9 novembre 1989. A ces endroits, difficile de faire des photos. Mais vu la longueur du mur (1,3 Km) , il y a bien d’autres œuvres à voir, de tous styles, pour tous les goûts. Pour ma part, j’ai bien aimé Berlyn, Alles offen et ses colombes et le Walls International.

Un peu plus loin au bord de la Spree, nous avons découvert un lieu alternatif, le Holzmarkt. Pour bien en profiter, il aurait fallu venir le soir… mais ce soir, nous devons (déjà) reprendre l’avion. Du coup, nous avons visité l’endroit : tout y est en bois, avec des décorations très colorées, des chaises au bord de la rivière…

Dernier lieu que nous visiterons avant de regagner l’aéroport, le Gendarmenmarkt (place du marché des gens d’armes). Autrefois, un régiment de cuirassier s’était installé à cet endroit. Aujourd’hui, c ‘est une très belle place sur laquelle deux cathédrales se font face à l’architecture identique : l’une allemande, (transformée en salle d’exposition sur le Bundestag), l’autre française, construite par les exilés huguenots. Sur cette place, il y a également la Konzerthaus, une salle de concert, avec une entrée immense.

C’est sur place, qualifiée de « plus belle place de Berlin » que s’achève notre découverte de la ville. L’envie de revenir se fait déjà sentir, pour  prendre le temps de visiter les différents musées,  de flâner tout simplement dans les différents quartiers de la ville et s’imprégner  un peu plus de l’ambiance . Berlin est véritablement une ville qui m’a séduite.

Le coin pratique

Le planning de ces 4 jours

  • J1 vol vers Berlin en matinée,  après-midi visite : Reichstag, Porte de Brandeburg, Mémorial de l’holocauste, Tiergarten et Potsdamer Platz
  • J2 AlexanderPlatz, Fernsehturm, Museum Insel et tour en bateau
  • J3 Charlottenburg,  Ku’damm,  église du souvenir
  • J4 East Side Gallery, Gendarmenmarkt  et vol retour
  • À ces 4 journées est venue s’en ajouter une 5ᵉ consacrée à la découverte de Potsdam à 30 minutes de Berlin en train.  Retrouvez le détail de cette journée ici « Potsdam, entre lacs et rivière » et ici « Balade Sans Souci à Potsdam« 

Visites

Où manger ? Testés et approuvés

  • L’expérience à faire, Markthalle Neun : tous les jeudis soirs, ce marché couvert se transforme en un vaste restaurant avec de nombreux stands proposant des plats du monde entier. Une fois son plat acheté, on s’installe sur les bancs en bois (il faut guetter les places !). Une super ambiance et une très bonne occasion de travailler son allemand d’échanger avec les berlinois.
  • Augustiner am Gendarmenmarkt : une brasserie bavaroise réputée, ambiance et plat de qualité
  • Brauhaus Lemke am Schloss, près de Charlottenburg : une brasserie qui produit donc sa propre bière, on peut d’ailleurs voir les cuves de brassage. Elle sert des plats typiquement allemands
  • Maximiliam’s dans le quartier de Berlin Mitte, une autre brasserie bavaroise, où les serveurs sont en tenue traditionnelle
  • Enfin à goûter, LA spécialité de Berlin (on en trouve partout et à tous les coins de rue !) : la currywurst, une saucisse de porc grillée accompagnée d’une sauce tomate et de curry en poudre ou d’un ketchup au curry. Elle se déguste accompagnée d’un Brötchen (une tranche de pain de mie) ou de frites

2 comments
  1. Paule-Elise

    Ton article me rappelle plein de bons souvenirs ! C’est une ville à découvrir et à redécouvrir sans cesse. Aux beaux jours, il y a une vraie douceur de vivre avec les parcs et les biergartens. Je te souhaite d’y retourner !

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